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 Les petites aventures du monde des 12 et trois demi

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Alkorcelya
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MessageSujet: Les petites aventures du monde des 12 et trois demi   Les petites aventures du monde des 12 et trois demi Icon_minitimeVen 6 Juin - 8:18

Quiconque me connait un minimum sait que ma passion c'est l'écriture. Je fais dans le court comme le long en alternant mon roman en court d'écriture et les RP sur forum.

Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est le RP malgré le fait qu'ils jouent à un MMORPG il s'agit d'incarner un personnage.

J'en connais 5 formes :

Le RP sur table. Avec les fameux maitres de jeu et leurs grandes cartes dépliées devant eux pour dissimuler leur scénario aux joueurs qu'ils dirigent et les fiches personnages avec des données chiffrées (ex : donjons et dragons).

Les jeux de plateau, dérivés des jeux sur table, où vous incarnez des personnages représentés par des figurines, ou bien des nations... y'en a tellement qu'il est difficile de donner une définition générique.

Le MMORPG. Je ne vous fais pas un dessin, vous y jouez.
Le GN (grandeur nature) où les gens incarnent des personnages en vrai. Un peu comme du théâtre mais dans un univers bien différent et avec des costumes qui envoient du pâté ! (souvent fait main d'ailleurs).

Et enfin, mon préféré entre tous : le RP sur forum. Lui aussi dérivé du RP sur table, sauf que là, tout se passe à l'écrit (un peu différemment en fonction des forums). Vous écrivez les gestes de vos personnages par rapport à une situation donnée, dans un univers donné, et d'autres joueurs écrivent pour déterminer les actions de leurs propres personnages en fonction de votre post.


Je ne sais pas si j'ai été très claire, j'espère l'avoir été suffisamment en tous cas pour que vous puissiez comprendre. On m'a souvent dit, quand j'étais chez Atypik, que c'était dommage que je ne mette pas mes talents d'écriture en avant pour en faire profiter la guilde. Hors, peu d'entre vous sont au courant, je suis de passage sur le jeu en ce moment (jusqu'au 09/06) et certains m'ont mis le grappin dessus en disant qu'il fallait absolument que je vous rejoigne. J'ai donc écris une vraie fausse candidature au cas où je voudrais effectivement reprendre le jeu. Hors, en réfléchissant, je me suis dis que non seulement je n'avais pas envie de reprendre Dofus durablement mais qu'en plus ça ne serait pas du tout une bonne idée (les heures de jeu sont celles où j'écris mon roman normalement), mais puisque la candidature est faite, alors autant vous la faire partager (je l'ai simplement un peu modifier pour que ce ne soit rien de plus que du RP).

J'espère que cela vous plaira (dans le cas contraire, souvenez vous que je ne vous ai pas du tout obligé à lire).

PS : Il est très fort possible que je re-post après cette petite histoire, probablement régulièrement, car j'ai une foule d'idées qui me viennent et m'amusent, donc j'aimerais que personne ne post après moi pour ne pas perturber le déroulement de l'histoire.
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Alkorcelya
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MessageSujet: Re: Les petites aventures du monde des 12 et trois demi   Les petites aventures du monde des 12 et trois demi Icon_minitimeVen 6 Juin - 8:20

Les petites aventures du monde des 12 et trois demi 124139Alkorya
Alkorya

Il était une fois une petite Feca qui naquit une nuit d’orage en plein cœur de la campagne d’Amakna, dans une petite maison de bergers. La naissance se passa difficilement, déjà trop timide pour oser se montrer au monde (et nue de surcroit) la petite fille ne voulait pas sortir du ventre de sa mère. Celle-ci souffrait terriblement de ne pouvoir mettre son enfant au monde. Son mari et son père assistaient, impuissants, à ce qui aurait dû être une délivrance et n’était qu’une torture. La mère de la jeune femme tentait de l’aider mais ne parvenait pas à calmer la peur qui lui prenait le cœur. Ils se mirent alors tous à prier la déesse Feca, pour que dans son infinie bonté elle veuille bien protéger leur famille du deuil qui risquait d’arriver si l’enfant ne sortait pas du ventre de sa mère.
Un miracle advint alors que tous, agenouillés, prononçaient les paroles rituelles en envoyant leurs vœux à la déesse. Nul ne sut si ce fut elle qui répondit ou bien sa collègue Eniripsa… à moins qu’il ne s’agisse d’un pur hasard. Le résultat n’en fut pas moins qu’une femme frappa à la porte. “frappa” étant un terme léger pour dire qu’elle aurait pu la défoncer si elle en avait eut la force tant les coups exprimaient un besoin pressant d’entrer. D’ailleurs, la porte fut ouverte sans que personne ne se lève, mais personne ne protesta. L’eniripsa qui apparut alors fut aussitôt embauchée pour mettre au monde cette petite fille si timide et si bien blottit dans le ventre de sa mère.
Le résultat fut immédiat. La douleur de la mère disparut et l’enfant commença à sortir. D’abord avec hésitation puis de plus en plus assurée. Quelques instants plus tard, la petite fille voyait enfin le monde pour la première fois.

La mère et la fille dormaient paisiblement, épuisées par les heures difficiles qui venaient de s’écouler. Le reste de la famille et leur invitée se rassemblèrent autour de la table qui meublait la seule pièce de la maison. L’eniripsa eut droit à un bon repas chaud pendant qu’on mettait ses affaires à sécher car, bien évidemment, elle était trempée de la tête aux pieds à cause du déluge. Alors on s’enquit d’elle. Ils apprirent qu’elle s’était faite prendre par la tempête et avait longuement cherché un abri. Lorsqu’elle avait finalement aperçu leur maison. En approchant, elle avait senti la douleur d’un de ses occupants et avait redoublé d’ardeur pour arriver avec l’élan qu’ils avaient constaté. Mais lorsqu’on lui demanda son nom afin qu’ils puissent se souvenir de celle qui avait sauvé leur femme et fille ainsi que la petite fille qu’elle portait, personne ne parvint à comprendre. C’était un nom long et étrange dont ils comprirent à peine quelques syllabes. Mais qu’importait, leur famille était complète !

La petite, qui porta dès lors les quelques syllabes comprises du prénom de celle qui l’avait mise au monde, grandit. Comme chacun l’avait deviné, elle était très timide, toujours souriante et serviable mais discrète et effacée. Une attitude qui contrastait avec sa crinière de flammes, qui elle ne passait pas inaperçu. Baisée par le feu. Sans doute celui de la foudre de sa naissance.
Elle passa la plus grande partie de son enfance dans les pâturages, à veiller sur le troupeau de bouftous, son chienchien à ses côtés et son bâton à la main. Elle apprit très tôt à ériger des armures destinées à protéger les siens, les magnifiques armures dont le secret avait été enseigné à leurs ancêtres et perpétué depuis de nombreuses générations. Grâce à cela, elle parvint à défendre son troupeau contre les bêtes qui voulaient s’en prendre à lui.

Et puis un jour, arriva le grand crâ. Un être sylvestre, gracieux, magnifique. Et stupide. Mais cela, la petite ne le vit pas, trop subjuguée par la présence qu’imposait l’être. Elle n’avait d’yeux que pour lui lorsqu’il demanda le gîte pour la nuit dans leur modeste chaumière. Il leur parlait avec tant de verve de ces aventures palpitantes qu’il vivait au quotidien, il leur raconta sa longue quête après une puissance millénaire cachée et bien gardée. Une quête qui le maintenait en échec mais dont il approchait du but.

En résumé, il avait une grande gueule ce disciple de Crâ, mais pour la petite qui n’avait jamais quitté le cercle rassurant de sa famille, c’était un être magnifique. Il faut dire qu’elle était en plein dans l’âge où les petites filles grandissent et rêvent de la vie qu’elles vivront un jour. En d’autres termes, du prince charmant. L’étranger était simplement le premier homme qu’elle voyait en dehors de sa famille. C’est donc sur lui que ses rêves se fixèrent.

Lorsqu’il partit, il laissa comme un vide derrière lui. La petite prit alors la décision qu’elle aussi partirait sur les routes, à l’aventure. Comme d’autres avant elle. Sa famille était inquiète, mais ils ne cherchèrent pas à la retenir contre sa volonté. Ils avaient reconnu la flamme et sentaient qu’elle s’en sortirait bien. C'est ainsi qu'Alkorya prit la route du monde des 12.

Et en effet, ils ne s’étaient pas trompés. La petite disciple de Feca se débrouilla fort bien. Elle sut trouver les bonnes personnes pour apprendre et profiter de la sagesse des anciens. Elle devint vite douée dans le maniement des sortilèges, et aussi forte qu’intelligente. Quoi que…

Car naturellement, ce voyage avait un seul et unique but et elle était sûre que bientôt, elle l’atteindrait…
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Alkorcelya
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MessageSujet: Re: Les petites aventures du monde des 12 et trois demi   Les petites aventures du monde des 12 et trois demi Icon_minitimeLun 23 Juin - 17:13

Les petites aventures du monde des 12 et trois demi 689828Yasme

Yasme



Ce jour là, n’était pas différent des autres. Le village fourmillait de son activité habituelle. Le boulanger vendait son pain, le boucher sa viande, Riven l’osamoda faisait jouer ses animaux sur la place pour épater les touristes tandis que Jack-Jack l’ecaflip tentait de leur vendre ses gri-gri porte bonheur. Tout allait bien pour ce petit village prospère, et rien n’annonçait le destin funèbre qui allait s’abattre sur ses habitants.
Le soleil venait juste de passer de l’autre côté de son zénith lorsqu’une troupe armée et enragée fit irruption dans le village. Depuis longtemps sous la domination de l’alliance de la Lune Mauve qui vivait en bonne entente avec les villageois, qui leur fournissaient de nouvelles recrues avec leurs enfants, le bourg fut pourtant prit d’assaut par l’alliance ennemie. La Frigos’team. Ce nom et sa bannière se gravèrent dans les esprits à l’encre rouge.
Personne n’était préparé à une attaque d’une telle ampleur. Le fief était acquis depuis trop longtemps pour être contesté, l’occupation de l’alliance était discrète, presque inexistante ce jour là. Les villageois furent contraints de se défendre eux-mêmes, mais ils n’étaient pas des guerriers et le massacre prit beaucoup de leurs vies. Ils purent compter sur le soutien de voyageurs de passage, deux iop et quelques cra, qui parvinrent à protéger le village suffisamment de temps pour permettre à quelques habitants de fuir, avant d’être abattus par l’armée ennemie, leur défense vite dépassée par le nombre.

Yasma avait seize ans à cette époque. Il avait choisit, comme ses parents, d’honorer le dieu Sacrieur afin de rejoindre un jour les rangs de la Lune Mauve, dans la guilde les Éclats Célestes. Il avait tout juste reçu ses tatouages et commençait à peine à utiliser les pouvoirs généreusement offerts par son dieu. Il était loin d’être un guerrier, et pourtant, ce jour là il dut se battre.
Quand les intrus pénétrèrent dans sa maison, il était assit à table avec ses parents et sa petite sœur. Ils rigolaient bien en mangeant leur dessert. La porte s’était ouverte avec fracas et trois iops étaient entrés en force à la recherche de tous ceux qui risquaient de défendre le village. Pour maitriser le père de Yasme, les iop durent unir leur force. Pendant ce temps, sa mère attrapa le bras de sa sœur et la traina vers la porte de derrière, l’appelant pour qu’il vienne aussi. Malheureusement, ils n’étaient pas destinés à s’en sortir aussi facilement. Un sram surgit sur leur passage. Il tua sa sœur d’un simple coup de dague alors que leur mère tombait dans un piège mortel et y laissait la vie.
Dans l’affolement, Yasme avait d’abord été surprit, et il avait suivit les ordres sans chercher à discuter (il avait été habitué à obéir sous peine de punitions sévères). Mais sa famille venait d’être assassinée sous ses yeux. Yasme ne pouvait tolérer que ses assassins n’en payent pas le prix. Le juste prix : celui de leur vie.
Fou de rage, le jeune disciple de Sacrieur se jeta sur le sram et donna les coups les plus violents qu’il ait jamais donnés. La magie de son dieu s’était répandue en lui, appelant le sang.
Il tua son adversaire avec une rare violence, et bien qu’il ne soit que novice dans l’art de la magie, le sram ne put rien faire contre lui. Malheureusement, les trois iops qui avaient tué son père s’étaient volatilisé. Alors Yasme sorti de chez lui et les poursuivit.
Il en retrouva un qui, à quelques mètres de là, passait son épée au travers de Jack-Jack. Le pauvre ecaflip, gisant dans la poussière, tenait encore dans ses mains l’un de ses gris-gris dont la magie avait été inefficace. Yasme sauta à la gorge de son meurtrier. Le iop n’était pas de la même trempe que le sram. Il était plus fort et mieux préparé. Il accueillit le jeune sacrieur avec un coup d’épée dans le ventre… le noir total s’empara du garçon.


Yasme se réveilla deux jours plus tard. Il avait mal, très mal. Il se demandait si c’était ça la mort. Trouvant injuste de ne pas avoir le droit au repos après la vie, et surtout après une rencontre si brusque avec la mort.
Des bruits lui parvinrent alors. Des paroles. Deux personnes parlaient non loin de lui.

- Comment vont les blessés ? demandait la première voix.

- J’ai pu sauver le plus jeune, mais pour les autres rien n’est encore gagné. J’ai peur que Deen ne passe pas la nuit.

- Fais de ton mieux, Jan’, nous ne pouvons pas exigez plus de toi.

Jan’… Jannecidenia, la vieille eniripsa. Membre des Éclats Célestes, elle vivait depuis des années au village, après avoir passé sa vie sur les routes, courant d’une aventure à l’autre, elle faisait profiter le village de son précieux savoir et guérissait tous les bobos des habitants.

- J’aimerais pourtant que la déesse m’ait donné des pouvoirs plus puissants, je ne l’ai jamais autant souhaité, répondit l’eniripsa.

- Malheureusement, nous devons faire avec ce que nous ont accordé les dieux, et rien de plus.

Un soupir marqua la résignation de l’eniripsa, et son regret de ne pouvoir faire plus.

Quand Yasme ouvrit les yeux, il vit qu’il était bien dans sa demeure, installé sur un lit de camp. Jan’ l’avait rejoint un peu plus tard et il avait alors apprit tout le malheur du village…
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